Ne serait-ce qu'une fois Si tu parlas de liberté Tes lèvres, pour l'avoir connue En ont gardé le goût du sel Je t'en prie, par tous les mots Qui ont approché l'espoir Et qui tressaillent Sois celui qui marche sur la mer Donne-nous l'orage de demain Les hommes meurent Sans connaître la joie Les pierres, au gré des routes Attendent la lévitation Si le bonheur n'est pas au monde Nous partirons à sa rencontre Nous avons, pour l'apprivoiser Les merveilleux manteaux de l'incendie Si ta vie s'endort, risque-la