Ce qui nous anime c'est le combat qu'on doit mener Facile d'être lâche et d'abandonné Laisse moi t'en parler De les déranger Tout ça doit changer Laisse moi t'en parler De les déranger J'ai le goût amer de la défaite sa mère La bouche pâteuse, la gerbe A remplacer le venin je deviens ce que j'ai pas voulu être J'ai voulu mettre un coup de frein j'ai fini dans les roses Les plus belles ont poussé dans la merde on a mal fait les choses C'est moi qui finit fané j'savais qu'il fallait pas que je m'expose Allez parlez moi j'm'en bats les baloches Tout mes ennemis voudraient que je raccroche Les crampons, grand con Je te raccroche le pif tu me fais mal à la caboche La vie pue de la gueule j'vais pas la galoche! Rap à la Gavroche, on vient pas passer la pommade Dans les manifs c'est pas des slogan qui me faut c'est des grenades Enfoiré faut bien les dissuader c'est comme ça qu'on négocie Les boss qui licencient séquestrez-les dans les usines Ne me demande pas de pissé j'ai du THC dans les urines On subit mais on sublime l'adversité faut la souligné On est blacklistés et nos blases ils les ont surlignés On se fait disquetté il tentent de nous faire oublier Ce qui nous anime c'est le combat qu'on doit mener Facile d'être lâche et d'abandonné Laisse moi t'en parler De les déranger Tout ça doit changer Laisse moi t'en parler De les déranger Je viens de parler de ma mère, de mes khoyas, de mes criminel en herbes 6 du mat' paire de menottes, ce que le diable nous réserve Ouvre les yeuz vas-y prend note, tu veux parler Vas-y parle bien sinon shut up Je viens parler de mes potes qui aiment traîner tard le soir oui soirée réné Classico et tous déchaînés tends la patte gauche a néné Oui des mosquée sous scellé, d'une religions grillé Qu'est ce que la laïcité quand on doit se cacher pour prier Et parlez a voix haute, je viens parler a voix basse Fils de lâche me traite d'immigré aimerais dénigrer ma race Parle d'une époque de bé-chtar, Un polar de gens soumis où le chef d'état prend le peuple pour Katsumi Te parler de Mohamed Bouazizi d'un peuple déçu Je te parle de mon bled d'un dictateur déchu Oui à croire qu'on a ce qu'on mérite, histoire et périple mais c'est rien Tuez-les tous Dieu reconnaîtra les siens Ce qui nous anime c'est le combat qu'on doit mener Facile d'être lâche et d'abandonné Laisse moi t'en parler De les déranger Tout ça doit changer Laisse moi t'en parler De les déranger Je parle aux miens, menottés ou libre, sobres ou ivres Armés d'un diplôme ou d'un calibre pour nourrir la miff' Je parle de cette manie maladive de courir derrière le bif Prendre des risques sortir le calibre quitte a finir en préventive Je te parle de faits divers, d'échec scolaire D'atmosphère polaire que vivent les frères aux origines caniculaires J'te parle de ces glaires, que je lâche sur Hortefeux ou Guerlain Je te parle de ces guerres, je te parle de mes frère palestiniens Je te parles d'Afrique De ces colonies de ce manque d'économies comparé à Rooney ou à Roni Je te parles de Marine comme Bruel te parle de Dieudo Je te parle de ma rime comme Bob Marley parlait de bédo Oui je te parle de ma ville comme Cabrel te parlait de la petite Marie Comme Jamel parlait de Withe Barry, l'ami! Je te parle de mes délires, de mes délits, de mon repenti En gros je te parle de nos vies Sûrement donc de la tienne aussi Ce qui nous anime c'est le combat qu'on doit mener Facile d'être lâche et d'abandonné Laisse moi t'en parler De les déranger Tout ça doit changer Laisse moi t'en parler De les déranger