Ouai, j'viens manger ouai, t'inquiète Alors par quoi j'vais commencer... ouai Si l'amour des tiens est ta seule quête Si tu apprends de c'que tu regrettes Si tu souhaites au monde entier ce que tu te souhaites Si tu te relèves onze fois après dix défaites Si lorsqu'on t'offre un secret, tu sais te taires Si malgré ta fierté tu reconnaîs tes tords Si tu sors une larme pour ceux qui te sont chers (Attends, il faut que je tourne la page) Si tu es vrai au milieu de tous ces faussaires Si tu te vends à ta juste valeur dans ce monde de la surenchère Si avec peu tu as le cœur comblé Si tu trouves l'équilibre au milieu de tous ces déséquilibrés Si tu te juges avant de pointer du doigt Si face à l'insulte, tu restes courtois Si face à la maladie tu restes un homme de foi Si tu offres de la chaleur à un cœur froid Si tu crois en la deuxième chance, si tu crois en toi Même quand ça part dans tous les sens, tu restes droit Si tu portes ce que Dieu te donnes avec le sourire aux lèvres Si tu arroses avec ta sueur tes plus beau rêves Alors quoi qu'on dise... quoi qu'on dise... Tu seras un homme, mon fils (Nan bébé j'ai pas fini) (J'fais juste la dern... ouai, pour les petits) (J'fais vite. Ok) Si pour toi l'amour est un voyage sans escale Si tu portes le poids de ta famille jusqu'à l'Hernie discale Si tu provoque la baraka quand la poisse t'escorte Et que tu vends de la sagesse sur le maché de la discorde Si le blabla de ton cœur est ton seul discours Si la bravoure de tes principes répond aux appels au secour Si tu évites les vautours qui te tournent autour Si tu te poses sur une branche qui en vaut le détour Si c'est dans tes luttes intérieurs que tu gagnes tes combats Si c'est le mépris et la haine que ton cœur bat Si t'encaisses les coups bas avec de la hauteur Si tu pardonnes, mais sans la maladie d'alzheimer Si tu ne te surestimes pas Si le regard des autres n'influe pas sur celui que tu portes sur toi Si le superficiel valorise pas ton habillage Si ton charme naturel remplis ta trousse de maquillage Si tu restes à mes côtés dans les moments douloureux Ce jour où la vie me donnera des coups de vieux Si tu portes un treillis devant ce petit berceau Si tu es aussi fortes que celle qui te ressemble comme deux goûtes d'eau Alors quoi qu'on dise... quoi qu'on dise Tu seras une femme, ma fille Vous serez des femmes, mes filles (C'est bon j'ai fini) (Ah merde. Attends, deux secondes) (Juste un truc, j'arrive) PS: si un de vous viens de lire cette lettre, C'est qu'il vient d'avoir dix-huit ans Donc bon anniversaire, bande de Gremlins Et si j'suis encore vivant, Allez dans ma chambre et faites-moi un gros gaté C'était papa, qui vous aime Bize