A coup de revers À l'aise sur les cours Marchent ils à l'envers Ou est-ce moi qui compte à rebours De quoi sont fait ses fourbes Des girouettes en trombones Leur lèvres se dédoublent Sous le papier carbone J'ai peur quand ils rient Je pleure quand ils jubilent Et la sueur sur leur front m'effraie J'ai éteints les écrans, fermé les yeux Ecouté les enfants jouer J'ai compté les passants presser au feu Ignoré le téléphone J'ai éteints les écrans, fermé les yeux Ecouté les enfants jouer J'ai compté les passants presser au feu Ecouté le vent siffler Ils lancent des tirades puisées dans la fontaine Puis partent en campagne En quête d'un molière Ils me noient sous leurs flot Dans des vagues de sourire Et comme Dalida dit Paroles, paroles, paroles J'ai peur quand ils rient Je pleure quand ils jubilent Et la sueur sur leur front m'effraie J'ai éteints les écrans, fermé les yeux Ecouté les enfants jouer J'ai compté les passants presser au feu Ignoré le téléphone J'ai éteints les écrans, fermé les yeux Ecouté les enfants jouer J'ai compté les passants presser au feu Ecouté le vent siffler J'ai éteints les écrans J'ai compté les passants J'ai fermé les yeux