A l'aube des dernières pluies Des derniers orages En équilibre sur le fil Du grand naufrage La victoire du silence Sur les murs de ma ville Les postures indécentes Des grands imbéciles J'entends leurs chants qui s'élèvent Au niveau des crachats Qui décorent ma poitrine De l'honneur des parias Mes tripes gonflées de lumière Et de gloire Et de bière et d'histoires Le vertige quand je tape Sur le bord du monde Pour m'ouvrir les poings Faire vibrer l'univers Et la haine grossière Qui se plaît dans la honte Qui s'accroche à mes mots Et redoutent le vulgaire Le savoir bourgeois Comme un signe du divin Qui te maintient la gueule Dans la pisse et la peur Et fumer son dernier rêve À la santé du réel Être des 1% des évadés Fils de pauvres