Mon reuf qui pleure dans mes bras Mes mains mouillées par ses larmes S'mentir on a passé l'âge Frère, c'est sûrement pas Monsieur l'agent Notre plus gros problème Faute de français dans nos plus beaux poèmes J'ai peur de la fin de la bohème Car jeunesse passera Et si je n'avais pas ce rap Bien, que ferais-je? Sûrement pas des thunes Mais des études Vers un boulot pas stable Chante comme si j'suis Post Malone Comme si j'étais malade J'suis juste triste Pense à la vie ses injustices A cette sœur Avec laquelle c'est ambiguë Qu'j'embrasse partout sur le corps Quand j'suis bourré qu'j'ai envie d'cul Le truc, un d'mes potes en était amoureux J'lui dis qu'elle lui appartient pas On part dans des débats houleux J'ai envie d'rêver Me faire croire que j'suis le chef Ce monde on l'aime pas donc quand on rap, beh on le refait Reufré pour vrai l'important c'est pas ses fesses Et petit si tu sais ça c'est qu't'es sensible c'est pas qu't'es faible Virilité c'est une bactérie Et ses yeux c'est des batteries J'ai goûté leur caviar c'est pas terrible J'préfère mes packs de riz Car j'sais cuisiner quelques sauces Comme ça j'nourris quelques soss Et comme ça beh l'jour où j'meurs j'aurai laissé quelque chose Pas juste quelques os, quelques promesses Si j'y arrive, dans la tombe y aura un sourire sur mes pommettes J'veux vendre du rêve comme Colette Les faire bouger comme la colère Changer ta vie puis filer comme une comète On s'est aimé j'oublie pas Même si t'as mis sur mes joues des larmes C'est dur d'se rappeler qu'ça roulait Quand tout déraille Yayla J'connais tes secrets et tes balafres J'm'accroche à nos souvenirs comme si c'est des prises d'escalade Sont sacrés comme des scarabées Reposant comme des palabres Le truc c'est qu'ils m'rappellent tous que t'es pas là C'est pas grave On s'retrouvera au paradis Accompagnés d'tous ceux qui préfèrent les poèmes aux carabines Tu l'avais dit, t'façon, l'amour c'est la diff Mon ex veut plus qu'on s'embrasse Mais elle voudrait qu'on s'fasse la bise Rester juste ami et moi j'avoue j'ai du mal En suis-je capable? J'mettrais la réponse dans des add libs Mais j'oublie pas qu'c'est juste du rap Juste des paroles en l'air D'un rêveur chevronné Cheveux au vent, j'veux me sauver Ça va trop vite, Salvatore J'vois le monde qui fond A cause des crimes qu'ils font Nique la monnaie Nique Bolloré Nique tes horaires Tend tes oreilles T'as un enfant qui m'écoute au fond d'toi Qu'est-ce qui a au fond toi? J'crois qu'y a des diamants pas du bonchar Tu veux les sortir faut miner Trucs à dire? Vomis-les L'Homme qui pleure en vaut mille ouais Si c'était vrai on serait sauvé Idéaliste j'suis désolé J'voulais voler sans décoller J'voulais voler sans les collages de gros hash Qui soulagent mes collègues Nos poumons de sang décorer Le monde, j'ai jamais voulu le dévorer Juste décoder Pourquoi ils aiment moins le temps que les Rolex Mes questions j'vais dérouler Quitte à soûler Qui t'a dit qu'ce serait facile, frère? Vouloir être aimé d'tous C'est un truc de fasciste Ouais vouloir être aimé d'tous C'est un truc de fragile Vouloir être aimés d'tous C'est un truc de fasciste Ouais vouloir être aimé d'tous C'est un truc de fragile Magie j'ai entendu chez Népal Ces sons comme foutus repas Comme des joints quand y'avait pas d'shit Il est parti, la voix qui tremble quand j'en reparle Des larmes en retard Et mon cœur qui fond comme l'Antarctique D'ailleurs, quand est-ce qui nous écouteront J'ai des peurs j'en ai des boutons Moutons dirigés par des loups gloutons Doutons de leurs intentions Eux qui détournent l'attention sur les cheveux d'ma soeur Nous endorment mieux qu'un masseur Ah mince Ton bonheur tu l'trouveras pas dans un kit minceur Ni dans coups d'un soir Ceux qui le savent sont plus sincères Ascenseur social est en panne Et pour leurs règles faut des Tampax Bref le peuple aboie, le temps passe Et moi je fume Et moi j'écris Et moi je crie Pour compter comment ce fut La paresse que je fuis Le bonheur qui m'effleure Et la basse qui nous frappe A tous ces silences que je brise Et moi je fume Et moi j'écris Et moi je crie Pour compter comment ce fut La paresse que je fuis Le bonheur qui m'effleure Et la basse qui nous frappe A tous ces silences que je brise