J'ai ta salive dans la bouche Tes ongles qui traversent ma paume Ça fait tout drôle quand on se débauche La vie, c'est sale, c'est beau, c'est moche Moi, j'suis un bon à rien J'sais pas faire grand-chose de mes mains Mais je pourrais les joindre et puis te prier Une langue bavarde agenouillée Et aide-moi un peu, ah-ah À te rendre, ah-ah Et aide-moi un peu, ah-ah À te rendre Et aide-moi un peu, ah-ah À te rendre, ah-ah Et aide-moi un peu, ah-ah À te rendre Les voitures vrombissent sous la fenêtre Vomissent leur grisaille sur les carreaux (sur les carreaux) Mais moi, j'veux plus sentir les moteurs Sauf celui qui s'emballe sous ta peau (sous ta peau) On se rapproche à chaque secousse Un double nœud qui se resserre Par pitié, dis-moi comment faire Avant que la passion ne s'émousse Et aide-moi un peu Aide-moi un peu, ah-ah, ah Aide-moi, ah-ah À te rendre, ah-ah-ah Et aide moi un peu, ah-ah À te rendre, ah-ah-ah Et aide-moi un peu ah-ah À te rendre, ah-ah-ah Et aide-moi un peu, ah-ah À te rendre, ah-ah-ah Et aide-moi un peu, ah-ah À te rendre, ah-ah-ah Et aide-moi un peu À te rendre Aide-moi, ah Aide-moi, ah-ah-ah-ah-ah