Allongé sur le sol On regarde les arbres en se disant comme eux qu'on peut toucher le ciel Après deux verres de kérosène, on peut s'envoler sans brasser du vent S'arrêter de courir et trouver un beau lieu pour l'embrasser devant Et c'est beau comme tout Et c'est beau comme tout De comprendre un peu tard qu'on est rien de plus grand que des grands animaux Qu'on est des dominos qui échouent l'un sur l'autre en voulant faire qu'aider Qu'on fait si peu d'efforts pour se parler vraiment, qu'on doit tout décoder Mais tout est là devant On se l'attache au bras On ne sent plus la montre Pourtant mon pauvre amour c'est l'heure, d'arracher le, voile entre vous et moi Mais mon regard se perd, dans les vapeurs, d'une madone aux yeux noirs Mon pauvre amour c'est l'heure, d'arracher le, voile entre vous et moi Mais mon regard se perd, dans les vapeurs, d'une madone aux yeux noirs On essaie d'faire un paradis, entouré par des miradors La vie sur Terre un safari, sur le dos des animals morts J'ai garé la voiture de sport, toile de Basquiat comme un radeau, j'm'enfuis sur la Mer du Nord Et c'est beau comme tout Hier, j'attendais qu'le gong sonne, aujourd'hui, j'rends les coups du sort Si on perse avant qu'les bombes cognent, on dit qu'on a marqué l'histoire Y'a plus qu'à sortir la bonbonne, les copains qui macèrent en taule et des albums remplis d'espoir Car ce qu'on perd en soi C'est ce qu'on donne au monde Pourtant mon pauvre amour c'est l'heure, d'arracher le, voile entre vous et moi Mais mon regard se perd, dans les vapeurs, d'une madone aux yeux noirs Mon pauvre amour c'est l'heure, d'arracher le, voile entre vous et moi Mais mon regard se perd, dans les vapeurs, d'une madone aux yeux noirs Mon pauvre amour c'est l'heure, d'arracher le, voile entre vous et moi Et mon regard se perd, dans les vapeurs, d'une madone aux yeux noirs Mon pauvre amour c'est l'heure