L'impossible à dire parce que pénible à entendre Est une vague qui heurte mon navire Le dur à prononcer parce que cruel à admettre Est une vague qui heurte mon navire Les senteurs de l'encre verte et les mots qu'elle abandonne L'exode de mes pensées vers l'inquiétant bleu de la nuit Puis l'isolement dans un océan de silence Sont des croisières immobiles que j'entreprends mieux assis L'impossible à dire parce que pénible à entendre Est une vague qui heurte mon navire Le dur à prononcer parce que cruel à admettre Est une vague qui heurte mon navire Mes fugues illusoires que je m'invente par la pensée Les symphonies de quelques rires qui m'éloignent d'où je suis Puis l'isolement dans un océan de silence Sont des égarements immobiles que j'entreprends mieux assis Il existe des mots que je voudrais crier Mais que je n'ai même pas le courage de murmurer Il y a aussi des mots que je voudrais simplement dire Mais dont je voudrais changer le sens Le cœur inconsolé, j'ai l'envie de le soulager Mais introuvables sont les gens qui pourraient l'aider Ces échappées, ces moments d'amnésie de mon roman Provoquent en moi un torrent qui vient m'immerger Les senteurs de l'encre verte et les mots qu'elle abandonne L'exode de mes pensées vers l'inquiétant bleu de la nuit Puis l'isolement dans un océan de silence Sont des croisières immobiles que j'entreprends mieux assis Il existe des mots que je voudrais crier Mais que je n'ai même pas le courage de murmurer Il y a aussi des mots que je voudrais simplement dire Mais dont je voudrais changer le sens Il existe des mots que je voudrais crier Mais que je n'ai même pas le courage de murmurer Il y a aussi des mots que je voudrais simplement dire Mais dont je voudrais changer le sens