Il me reste encore en tête quelques morceaux de souvenirs À l'époque, t'attirais tout mon corps comme un trou de ver Tu voulais jouer pour me nuire Avant d'sécher tes larmes en diamant dans un courant d'air J'ai fini par quitter ma zone de confort, le ciel souffre Trous dans couche d'ozone me confortent Lorsque les nuages recouvraient nos rêves de grandeur Ta dernière image s'ouvrait sur une lèvre demandeuse On s'fait du mal, on s'évite, très loin de la dolce vita Chérie tu sais, tu sévis tard comme le froid bolchevique Tu m'as parue inévitable, j'ai même dessiné un câble Entre ton œil et ton âme pour en faire un tableau de Pablo Désert de peur, comment pourrais-je unifier ces grains d'sable Alors que j'reste qu'un enfant face aux problèmes qui l'accablent? Cœur décapité macabre, proche de Fleck et d'son sourire mesquin J'me dois d'harponner l'destin tout comme le capitaine Achab L'illusion est addictive, personne ne va m'piquer ma came Trop d'visions fictives, comment faire abdiquer c'vacarme? Ça fait des mois qu'j'ai l'impression de revivre notre première fois J'demande pardon à mes parts d'ombre, que la lumière soit Relier toutes tes tâches de rousseur Comme une étoile filante et toutes ces poussières Encore un petit peu de douceur Avant l'dernier silence de nos deux corps sous terre Dolce vita, dolce vita Relier toutes tes tâches de rousseur Comme une étoile filante et toutes ces poussières Dolce vita, dolce vita J'nous revois courir dans des ruelles Cachés derrière nos subterfuges Au début, j'étais susceptible puis la lumière fut De nature, j'suis sceptique, j'ai ce vrai côté John Doe Mais t'emporte tout derrière toi comme une mélodie crescendo J'ai dû taper du poing pour pas qu'tu m'files entre les doigts Puis tu m'as fait du pied d'manière adroite dans le café du coin Je conserve nos voyages ancrés dans l'fond de ma mémoire J'pensais pas que tu m'apporterais tant de déboires Relier toutes tes tâches de rousseur Comme une étoile filante et toutes ces poussières Encore un petit peu de douceur Avant l'dernier silence de nos deux corps sous terre Dolce vita, dolce vita Relier toutes tes tâches de rousseur Comme une étoile filante et toutes ces poussières Dolce vita, dolce vita ♪ Alors c'est l'heure où les regrets reviennent À s'demander c'qui reste après Les souvenirs tournent en boucle comme dans l'cerveau d'un rescapé Mon cœur est une plage après la vague de trente-six mètres T'oublier, il est grand temps d's'y mettre J'm'étais dit "À la vie, à la mort" mais mon bonheur est masqué Après l'orage, les paysages sont périssables et souvent dévastés En t'attendant, j'traîne ma carcasse dans nos immensités Espérant voir un jour les éléments Réunis pour ne former qu'une seule immensité Relier toutes tes tâches de rousseur Comme une étoile filante et toutes ces poussières Encore un petit peu de douceur Avant l'dernier silence de nos deux corps sous terre Dolce vita, dolce vita Relier toutes tes tâches de rousseur Comme une étoile filante et toutes ces poussières Dolce vita, dolce vita