Du creux de la main au poignet Sur la veine qui longe le cou Le long du bras à la saignée Je sens un frémissement doux Et là, précisément, sous mon oreille Il bat obstinément Quelle merveille ton cœur, ton cœur Pour te retrouver dans le noir Je te cherche du bout des doigts Je te regarde sans te voir Avant de glisser contre toi Et là, précisément, sous mon oreille Il bat obstinément Quelle merveille ton cœur, ton cœur Je cherche toujours des présages Mais je refuse les pourquoi Quand je regarde ton visage Je me retrouve dans tes bras Et là, précisément, sous mon oreille Il bat obstinément Quelle merveille ton cœur, ton cœur Si, la nuit, l'angoisse me prend Le grand départ, je l'imagine Je m'effraie comme les enfants Je me penche sur ta poitrine Et là, précisément, sous mon oreille Il bat obstinément Quelle merveille ton cœur, ton cœur Ton cœur, mon cœur