(Françoise Hardy/Alain Lubrano) Humm, humm, humm Il y a des jours où c'est trop, la coupe est pleine Mauvaises nouvelles, catastrophes à la chaîne Où l'on voudrait disparaître, mettre un terme À cette vie de labeur et de peine Sans plus de remords qu'un vieux cheval mort Mais que tu tombes ou non au champ d'honneur Pas plus de vaincus que de vainqueurs Retour en beauté à l'envoyeur, du chemin de croix avec des fleurs Dadou dou doum... Il y a des nuits d'insomnie garantie Où l'on se tourne, retourne dans son lit À l'horizon, ni solution ni sortie et dans le corps, une drôle d'inertie Pas plus de ressort qu'un vieux hareng saur Dadou dou doum... Que tu tombes ou non au champ d'honneur Que l'on t'oublie vite, que l'on te pleure Il n'y a pas de prix pour la douleur Et pas plus de vaincus que de vainqueurs Avant qu'on claque, là, tout à trac Vider son sac, comme ça, en vrac Que tu tombes ou non au champ d'honneur Pas plus de vaincus que de vainqueurs Pierre, Paul ou Jacques, la crise, le krach Foutu micmac, rien dans les bacs Massive attaque, le feu au lac, joyeuses Pâques!