(Reprise d'une chanson de Jean-Baptiste Clément pour les paroles, et Auguste Renard pour la musique, associée ensuite à la Commune de Paris) Quand nous chanterons le temps des cerises Et gai rossignol et merle moqueur Seront tous en fête Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au coeur Quand nous chanterons le temps des cerises Sifflera bien mieux le merle moqueur Mais il est bien court le temps des cerises Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant Des pendants d'oreilles Cerises d'amour aux robes pareilles Tombant sous la feuille en gouttes de sang Mais il est bien court le temps des cerises Pendants de corail qu'on cueille en rêvant Quand vous en serez au temps des cerises Si vous avez peur des chagrins d'amour Évitez les belles Moi qui ne crains pas les peines cruelles Je ne vivrai point sans souffrir un jour Quand vous en serez au temps des cerises Vous aurez aussi des peines d'amour J'aimerai toujours le temps des cerises C'est de ce temps-là que je garde au coeur Une plaie ouverte Et Dame Fortune en m'étant offerte Ne pourra jamais fermer ma douleur J'aimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au coeur