Il entra dans la ville par un large fleuve Qui ondulé était charié d'une eau brune Ici la nature était rare Les humains couraient partout Il lui rappelais la fourmilière au pied du saule pleureur Mais des véritables insectes, il y en avait trés peu Pour ceux qui était des animaux, ça manquait des variètés Il avait bien entendu parlé des moinaux, petits oiseaux joyeux Mais il n'en vu aucun Car ils avait fuient le pot d'échappement dépuis longtemps Ils avaient été remplacés par des cobeaux bagareurs Et par des mouettes qui s'esclaffer Quand il plongait du vieux pont sous lequel il s'était installé Il y avait aussi les ours colere Qui gardait l'entrée d'inombrables boutiques au vitrines trop léchées Quelque renards qui ne sortaient que le soir Les rats qui s'affairaient à tout les coins d'rue Et bien sûr les escadrons de pigeons qui lui gachait la vie Notre jeune canard solitaire s'était installé sous le vieux pont en pensant Comme ça, je pourrais m'entrainer toute la journée À moi les podiums, le bonheur, le vrai Il s'appel pont neuf, c'est sûrement un signe Il aimait l'anonyma qu'offrait la grande Ici les gens ne se parlaient pas, donc ils ne lui parlait pas non plus Et c'était trés bien comme ça Il y en avait qui parlait tout seul, un fil dans l'oreille Drôle d'idée, mais pourquoi pas? Même si ça ressemblait à un fil à la patte Lui, ce qu'il voulait, c'était sa liberté Vivre sur son vieux pont superbe Et passé ses journéés à plonger