L'étendu me soule autant que la ville Et les clôtures qui suivent la route Me rappellent que l'asphalte et moi sommes jamais libres Mais il ne sert à rien de se battre Le traversier gagnera toujours Car les choses prennent un temps On l'oublie trop souvent D'un côté je tombe Et de l'autre le vent me pousse C'est la beauté Qu'ils disent Les gens de l'isle Le paradis à un prix Me disent-ils gentiment Mais l'enfer est ailleurs Quelque part dans mon 2 et demie Que j'ai assez marché Et je me sens fanée Comme une fleur qui porte mon nom Et qui fait le tour de l'isle