Oh toi, je te prie de me croire quand je dis que ta peau Est perfide et folle, hermétique autant qu'il le faut Mon palais idéal se bâtit avec toi Juste ouvert sur le ciel infini, je sais très bien pourquoi Oh toi, je te prie de me croire quand je dis que ta bouche Est une science exacte, impatience me saisit à nouveau Ce palais idéal, inédit jusqu'ici Aux murs couverts de mots, impossible mirage ou paradis Adieu au bien triste poète endormi au balcon Falaisiste sans joie, perdu, guettant la dépression Notre palais idéal sera extravagant Nous grandirons avec en prenant notre temps