J'vous avouerais avoir de plus en plus d'appétit De plus en plus d'ennemis qui sucent encore la tétine Et qui puent la bêtise On m'a dit viens au mic, viens, testes un vrai Normal, j'ai pendu l'homme avec son propre intestin grêle Viens pas gesticuler où les vendus s'perdent Tu serais ridicule, tel un braqueur de la banque du sperme Pour ma part si je faiblis, viens m'étrangler J'avoue n'avoir jamais épargné un chiot qui tremblait Moins j'comprends les jeunes, plus j'me dit que je périme Et plus j'ouvre les yeux Et moins j'comprends les jeux de la petite Perinne Que les parents sachent que même si ça les déchire Leurs gamines, avant même d'avoir embrassé Suçaient des chibres J'avoue c'est dur à entendre Un peu comme chaque mot qu'j'prononce T'aimes tellement quand j'cogne Que tu trouves chaque pause trop longue J'rentre dans ta tête brutalement Comme la mort de celui qui voulait faire De nos grands-mères des putes allemandes Celle là vient de loin Elle est historique De très loin, des entrailles, un bistouri T'ais-je dit l'essentiel? Je ne craints pas d'être licencié Ni peur d'être en chien, ni des portes du pénitencier Écoute bien ce texte, c'est pour 20 millions d'bâtards J'ai de quoi brûler les 15 têtes du pavillon Baltard Avoue, qu'est-ce que crois que t'arrête Hein? Cadrage, débordement, raffut d'un trois-quart aile Entends leur meeting, ils nous veulent détruits Alors j'ouvrirais leur building comme on ouvre des truies Que tout l'monde s'assoit, place à l'autopsie Épaulé par Ebola R.E.D.A La pire des races et ce salaud d'Toxine Leurs Facebook m'invitent mais je pisse sur la mode J'me trouverais un meilleur ami quand mon Pitt sera mort J'avoue, j'ai besoin que d'mes frères pour affliger des pertes Et sur la tête de ma mère, j'suis pas prêt d'enfiler des perles Tu m'verra pas m'cacher ou bien chialer sur mon sort Ici personne m'achète Tu m'verras pas cracher sur mon soc' Et si leurs rêves sont dans des sachets Les nôtres ont finis au placard On est tranquille mais sachez Nous tester serait macabre Cela n'a rien d'une confession mais prends nous au sérieux Moi ma profession: combattant en situation périlleuse Et si nos rêves sont dans les bas-fonds Les leurs on finis d'briller Y'aura du sang plein l'plafond Tu feras mine de prier J'avoue être la pire des races et m'en satisfaire Faire mon taff depuis merdeux en marche Et haïr les happy end J'avoue avoir un penchant pour les drogues douces L'escroqu' et les grosses pouffs couz J'éprouve très peu d'remords Dans mes raps, j'raconte comment la vie m'a fight Comment l'asphalte m'a accueilli Quand les potos ne répondent plus à l'appel J'avoue mes peines et baise un seiz Quand un flic décède Je paye ma 'teille et part trinquer avec les chiens d'ma tess J'suis qu'un kassos gonflé d'fierté Un spécimen bâtard, une kalash' calé sous le dentier J'avoue mon envie d'tout brûler pour rebâtir Va avertir ta bourgeoisie qu'on est pas venu pour copuler J'avoue j'ai reculé, pour mieux foncer dans l'tas gars La rage m'a recruté j'ai brailler sec R.E.D.A la gagne Donc à la base j'pensais uniquement à ma gueule J'avoue que la pitié s'atrophie quand tu marches seul Tout m'parais laid, faut pas rêver T'sais que même pour accéder au paradi Parait qu'il faut être parrainé J'suis pas aimé et j'en ai quasi rien à foutre J'suis débarqué de ma brousse À bout d'souffle sur un coup d'blues Écoute, dure de s'avouer qu'on est personne Qu'on part perdant, perçoit dés qu'en persévérant Les choses changeraient, moi je forcerais mes gens A resserrer leurs liens quitte à devoir bouffer le gravier J'avoue que j'en ai bavé sur le pavé Écrasé sous le poids des regrets, blasé J'ai regardé ma haine envers ce monde s'embraser Quand le plus brave de mes enfoiré se faisait gazé J'ai gratté des pages, j'avoue J'aurais pu grimper les étages mais mon rap n'aurait pas l'même gout Alors je squatte ma cage, crèche dans une poubelle Crève des prods et crache une glaire tous les 12 verbes