L'encre coulera comme la pluie Quand le ciel pleure sur la Terre Ces phrases en guise de parapluie Noires et grises de caractère Car la perte est à notre portée C'est pas le mal qui tue les âmes, c'est les hommes Personne ne sait s'aborder Au lieu de s'apporter, on voit ce qu'on nous enlève On s'est rétamé dans l'être, un malêtre étalé dans l'air Jamais J'aurais les mots parfaits Pour confesser mes peines J'suis bon qu'à broder mes plaies Chanter pour traverser les plaines Bon qu'à rapper: nos vices, nos vérités Ivre d'idées novices, nos vices délités Fidèle est mon pedigree, dénigré par la brise Raconter nos manques, nos langues déliées par la tease Libérer de l'emprise, briser les chaînes C'est dans le silence qu'un homme se brise à force de mépriser l'échec D'éclipses et d'eau fraiche De délaisser ses laisses, butiner ses rêves Moi Je rêve d'unité céleste Ils savent pas quand mon souffre a épongé Quand ils sont pleins de peurs A partager leur gouffre A t'envoyer leur poignard de plein cœur Parfois les mots sont durs a entendre Tout ça me rends distant Comme un frère qui s'pend Des relations qui s'tendent Ce soir le ciel est noir, il peut des cordes de nœuds coulant L'impression d'être seul au milieu des sables mouvants Tout n'est que mouvement, mais les accords se corsent Puisque l'écoute est morte, encore au cours d'un rapport de force Notre monde est effrayant de violence et de bassesse J'essaie juste de mettre l'accent sur la sagesse J'croyais avoir capté, tant de choses à rattraper Là où même le caméléon a dû mal à s'adapter Combien d'nos gars sont dead? Pour eux e me bats Seule la lumière pourra façonner ma façon d'être Le glaçon fume et le remède se verse à sec Mon cœur s'consume au rythme où la Terre s'assèche J'peura mon bat comme un (kilocave?) Reçois les cartouches que ma philo crache Un fil au gramme de vie qu'mon stylo grave Trop de tralala, J'ai mal à l'âme Ils nous balaladent, nique leurs amalgames J'ai le vague à l'âme du valhalla J'ai pas la science infuse ni la prétention de tout bien faire Juste un trouble-fête qui tape sur la table d'un poing ferme Mare des gravas, d'avoir le rôle du brave Qui demande à la main d'avoir l'rôle du bras J'articule ma tristesse, redouble d'efforts Portant haut la voix des faibles Rêve d'un espoir de paix sous toutes ses formes Vingt-ans que cette putain de mélancolie me fait du charme J'connais par cœur ta souffrance, celle qui fait que tu chiales Laisse les poils s'hérisser quand il est tard j'y montes J'élargis ce monde, laisse les couler si t'as des larmes qui montent Oui, la contrainte nous rend sauvage Mais c'est bel et bien l'unité qui nous sauvera Le morale tombe en ruine, si t'as sentis mon rap Tu sais que la sentence tombes en rimes, que ce monde est immoral Mettre sur papier toutes les souffrances que tout le monde a J'y ai mis tout mon temps, J'en ai fait tout mon taf Vaguer leur conscience et leur bon sens se perdent Tout au rien, garder votre confiance de merde On s'empêchera pas de penser pour un chèque Pas le genre de personne qu'on achète Mais qui gâche tout avec un coup de gâchette Je ne fait que parler aux cœurs qui n'ont pas de pansements Qui ont besoin de branchements qui s'en sortent en pensant On sait que c'est chacun pur sa poire, à l'état fatigué La mer n'est pas à boire, elle est à naviguer Chaque chose est appréciable à p'tite dose J'aime le mystère, J'écris sous hypnose Chaque problème a sa liaison bête J'enlève mes laisses, Céleste est ma raison d'être