(Très peu d'entre nous commettent un suicide) (Et la majorité d'entre nous s'auto-détruit) (D'une certaine manière, à un certain moment dans la vie) (On boit ou on fume) (On met en péril un boulot en or ou un couple des plus heureux) (Mais on ne décide rien, en fait vous) (Vous être peut-être plus apte que moi à expliquer ce phénomène, ce phénomène) J'ai vu descendre l'ange plus jamais vous ne m'éteindrez c'est sûr Je l'ai senti comme je te vois, il est venu libérer mes poignets À ceux que cela dérange nous briserons vos murs Il m'a parlé comme je te parle, il est descendu pour me soigner J'réponds à l'appel de l'aveugle Nos âmes et nos pouvoirs sont indissociables comme l'abeille et la fleur Comme l'assurance et la peur, l'angoisse la plénitude Le froid la canicule, spirituels sont nos labeurs Il est venu sous forme de femme y avait qu'a demander Puis j'ai entendu son coeur Compris que le temps n'était qu'un battement d'ailes L'amour pur que l'on a arpenté Est un ascenseur céleste d'une force sainte comme celle d'un Black Panther Ici-bas beaucoup de blessures et peu de soins Dorénavant je ferme les yeux pour rejoindre l'espace Tant que l'humain vivra la beauté comme un besoin Il s'empêchera lui-même de reconnaitre l'extase Elle a marché auprès de moi, inconsciente de sa belle voix Fait disparaitre le brouillard que la peine voile Elle a marché auprès de moi oui, inconsciente de sa belle voix hein Elle m'a touché en pleine foi La fleur de nos désirs n'en est pas le fruit Hier j'ai entendu le chant d'une flamme libre Elle me racontait que l'univers n'a pas de prix Qu'il suffisait de savoir pour ressentir que nos âmes vibrent Nos missions sont de réveiller autant de clones que possible Car matérielles sont nos prisons J'ai vu ses rires puis ses sanglot, l'amour que je peaufine Spirituels mais physiques sont mes frissons Et si mes poils se dressent, c'est que son regard me percute J'admire tout ce qui me blesse depuis que je ne perds plus Son âme est divine, son esprit laisse passer les fréquences éternelles qui perdurent Nous sommes des messagers qui perturbent Ne sens-tu pas que les nuages ne cessent de s'épaissir La vérité, de l'eau bouillante sur une tigresse Verser des larmes n'est que pleurer ce qui fut un plaisir J'ai retrouvé la joie en fouillant dans la tristesse Tout ce que j'ai ne m'appartient pas, je ne possède rien Ni mon toit, ni toi, ni mon corps Elle m'a ouvert à l'absolu, elle le détient entre ses mains Repartie comme elle est venu, en faisant de ma plage un port Et peu importe je l'ai compris, l'infini m'a appelé Notre monde s'assombrit donc la lumière m'a happé Perdu le mal est complice donc l'infini m'a rappelé M'a dit ce qu'il faut que j'accomplisse bientôt les anges vont frapper Bientôt le ciel sera orange, les montagnes nous allons gravir Magie noire contre blanche, nucléaire contre navires À toutes ces âmes que l'on débranche, ces corps ultra vides Des cendres renaîtra la branche oui, puisque tout gravite Je t'ai lu comme un grimoire Je t'ai lu comme un grimoire Je t'ai lu comme un grimoire Nos yeux des trous noirs, tu es mon éternel ange de bord Et si un jour je n'te trouve plus dans le miroir (miroir) Je te rejoindrais dans l'angle mort