Dans les corridors d'une corrida Un matador d'or Debout, on dirait qu'il dort Appuyé à la talanquère Il se sent très las On voit qu'il n'est plus là Le voilà qui dérape Il pleure sous cape Et puis, tenez-vous bien Devant tous il éteint Va devant les gradins Il se sent très las On voit qu'il n'est plus là Le voilà qui dérape Il pleure sous cape Devant tous il éteint Son habit de lumière Prend le taureau par les cornes Stupéfaction énorme Ils s'en vont tous les deux Les yeux dans les yeux Et pas peu fiers d'eux Couler des jours heureux En de paisibles plaines Loin des arènes madrilènes Dans les corridors d'une corrida Un matador d'or Debout, on dirait qu'il dort Appuyé à la talanquère Il se sent très las On voit qu'il n'est plus là Le voilà qui dérape Il pleure sous cape Et puis, tenez-vous bien Devant tous il éteint Va devant les gradins Prend le taureau par les cornes Stupéfaction énorme Ils s'en vont tous les deux Les yeux dans les yeux Et pas peu fiers d'eux Couler des jours heureux En de paisibles plaines Loin des arènes madrilènes