Tu viens chez moi
Thomas Pitiot
A diara u yè, a ma dia u yè
A diara u yè, a ma dia u yè
Farafinw an bèè yè kelen yè
C'est une invitation sans visa
Sans videurs à l'entrée et pas besoin de cartons;
Sans flashs, sans caméras, sans le tout Paris qu'est là,
Mon seul pari, couper la tête à l'argent roi.
Cracher de plus belle sur la multinationale,
La télé poubelle, ses marionnettes, ses bouffons;
Pas besoin d'eux pour danser sous les étoiles,
Y a pas de vrais saltimbanques dans le lit du patron
Ah, tu viens chez moi, je vais chez toi, oh c'est loin!
To ro lan go lo ma dè la
Tu viens chez moi, je vais chez toi...
A diara u yè, a ma dia u yè
A diara u yè, a ma dia u yè
Farafinw an bèè yè kelen yè
C'est une invitation sans visas, sans visons,
Sans fouilles au corps, sans arrêtés d'expulsion;
Sans digicodes, sans empreintes digitales,
C'est aux quatre vents que nous ouvrons le bal...
Casser les frontières à coup de burins à coup de rimes,
Ecrire son dernier vers en l'honneur de celui qui trime,
Brûler dans leurs palais nos désespoirs, nos vieilles bagnoles,
Boire tout leur champagne et les faire trinquer au vitriol!
Ah, tu viens chez moi, je vais chez toi, oh c'est loin!
To ro lan go lo ma dè la
Tu viens chez moi, je vais chez toi...
A diara u yè, a ma dia u yè
A diara u yè, a ma dia u yè
Farafinw an bèè yè kelen yè
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