La tête haute face au vent Tu avances seul Comme ceux qui ne veulent jamais Rien devoir à personne Tu hésites à prendre Ce qu'on te donne Je suis la seule à voir De l'autre côté du miroir Toi qui baisses la garde Dès que tu me regardes Même si j'hésite à le croire Je suis ta faille, ta faiblesse, La seule pour qui tu pourrais tomber. Je suis la faille que tu laisses Ouverte sans la refermer. Aux aveux prudents de l'amour Tu me laisses lire un grand jour Ce qu'à tous les autres tu caches Il n'y a que la vérité qui fâche Et même si tu t'en défends, Je vois dans tes yeux que tu m'aimes encore plus Que tu ne l'avoues souvent N'aie pas peur de moi, Ouvre-moi tes bras Si par peur qu'on t'abandonne Tu ne dis ton amour à personne C'est nous deux que tu gâches, Nos liens que tu détaches Mais je sais au fond de moi Que je suis ta faille, ta faiblesse, La seule pour qui tu pourrais tomber. Je suis la faille que tu laisses Ouverte sans la refermer. Aux aveux prudents de l'amour Tu me laisses lire un grand jour Ce qu'à tous les autres tu caches Il n'y a que la vérité qui fâche Laisse-moi me persuader Que je suis ta faille obligée, Ta faiblesse si n'avouée Laisse-moi croire au-dedans Que je ne suis pas seule au monde-là Pour te rassurer Que je suis ta faille, ta faiblesse, La seule pour qui tu pourrais tomber. Je suis la faille que tu laisses Ouverte sans la refermer. Aux aveux brûlants de l'amour Tu me laisses lire un grand jour Ce qu'à tous les autres tu caches Il n'y a que la vérité qui fâche J'ai tellement peur que tu me lâches...