Des matins qui se lèvent dans le ciel de tes yeux Des lumières du jour qui tachent tes cheveux De tes jupes que trousse du regard le Soleil Et la gouache des fleurs sous des nuées d'abeilles Des matins insolents qui effacent l'hiver Des étés qui étouffent de leurs bras incendiaires Des rires qui se brisent pour se laisser pleurer Sur des mélancolies, par l'automne, insufflées Oh, j'en veux J'en veux encore Et ne jamais cesser de sentir dans mes veines Cette vie palpiter aussi belle que vaine J'en veux J'en veux encore Je le crie sans colère au milieu du vacarme Je finirai mon verre jusqu'à la dernière larme ♪ Décrespusculairant jusqu'aux lumières de l'aube Des instants où le jour et la nuit marivaudent De l'alcool qui s'ennuie de ne savoir créer Des musiques qui battent mon cœur irrégulier Des mains qui s'insinuent dans mes nuits de sommeil L'envie toujours plus forte qu'un besoin essentiel Des horizons bouchés par le soir qui se couche Des bains ensoleillés qui coulent dans ma bouche J'en veux J'en veux encore Et ne jamais cesser de sentir dans mes veines Cette vie palpiter aussi belle que vaine J'en veux J'en veux encore Je le crie sans colère au milieu du vacarme Je finirai mon verre jusqu'à la dernière larme Des murs qui se fissures sur des idées nouvelles Des mots qui se répandent comme des étincelles Des soirs qui s'agrandissent un peu plus chaque jour Des "je t'aime", "je t'attends", des "bonsoirs", des "bonjours" Des enfants qui m'embrassent en me disant "Papa" Des amis qui m'accueillent dans le nid de leurs bras L'ivresse qui s'abreuve du rouge de tes baisers Oui, mon corps qui réclame sans être rassasié Oh, j'en veux J'en veux encore Et ne jamais cesser de sentir dans mes veines Cette vie palpiter aussi belle que vaine J'en veux ♪ J'en veux ♪ J'en veux J'en veux encore Je le crie sans colère au milieu du vacarme Je finirai mon verre jusqu'à la dernière larme ♪ Des matins qui se lèvent dans le ciel de tes yeux Des lumières du jour qui tachent tes cheveux Des rires qui se brisent pour se laisser pleurer Sur des mélancolies, par l'automne, insufflées