Des guerriers sans patrie, chercheurs d'or et vagabonds Sans maîtres et sans maison, ils vont À quoi bon, à quel prix, grimper seuls sur les montagnes Et combattre les moulins d'Espagne, et combattre les moulins d'Espagne J'emportais avec moi mes falaises et mes tempêtes Mais le poids de mes pas m'arrête Sur la pierre, je m'assois en revoyant tous les miens Et je chante des airs anciens, et je chante des airs anciens Je languis, sœurs et frères, êtes-vous toujours là? Mes amis dispersés, mon père et ma mère De l'autre côté du monde, je vous tends les bras Que mon chant traverse la mer Presque gagnée ma guerre, presque trouvé l'Eldorado Je prendrai le premier bateau Dans le gris de l'hiver, si l'on voit homme venir C'est qu'il vient vous appartenir, c'est qu'il vient vous appartenir Je languis, sœurs et frères, êtes-vous toujours là? Mes amis dispersés, mon père et ma mère De l'autre côté du monde, je vous tends les bras Que mon chant traverse la mer Où danse le feu, où balance la lanterne Je vous trouverai Nous lèverons nos verres, amis dans la vieille taverne Aux âmes égarées Que les jours vous soient doux, que vos cœurs restent contents Que vos pas aillent libres et francs Et peut-être au mois d'août, ou dans le siècle à venir Je viendrai vous appartenir, je viendrai vous appartenir