Si les ailes du bon Dieu penché sur nos cieux,
Au creux des paumes, à demis mots, accroché à ses voeux,
Pour toi chiffon bleu, des fils d'or ou des noeuds,
Elle pousserait là la mauvaise graine.
Elle pousserait là la mauvaise graine.
La vie ici bas me mèn'ra loin de ses eaux claires,
La vie des saints passés là haut, y m'rendront pas mes ailes,
Ce met, ces foudres, ces feux du ciel,
Ces routes, ces ch'mins déserts, semés d'éclairs...
Palam palam pam...
Lalalalalala...
Ouh oh...
Si les anges si précieux se lassent vite entre eux,
Des bienheureux, des amoureux ou des enfants joyeux,
Ce monde la colère et toutes ses foudres en travers,
Elle pousserait là la mauvaise graine.
Elle pousserait là la mauvaise graine.
La vie ici bas me mèn'ra loin de ses eaux claires,
La vie des saints passés là haut, y m'rendront pas mes ailes,
Ce met, ces foudres, ces feux du ciel,
Ces routes, ces ch'mins déserts, semés d'éclairs...
Palam palam pam...
Lalalalalala...
Ouh oh...
Lalalalalala...
Si les yeux du Bon Dieu ne voient que les p'tits vieux,
J'f'rais tout l'bruit qu'je peux, tout l'bruit qu'je peux, pour qu'il m'écoute un peu,
Brûler sur le feu des terres, j'pourrais même boire toute la mer,
Pour qu'il retire ses ronds d'oeillères,
Pour qu'il retire ses ronds d'oeillères.
La vie ici bas me mèn'ra loin de ses eaux claires,
La vie des saints, passés la peau, vaudra pas bien chère,
Ce met, ces foudres, ces feux du ciel,
Ces routes, ces ch'mins déserts, semés d'éclairs...
Palam palam pam...
Lalalalalala...
Ouh oh...
Lalalalalala...