Même si j'aime à soulager l'ivrognerie par la luxure À corps ou a tort partagés Serais-je encore ce que tu crois Au moment d'un dernier été à l'aube d'un dernier éclat Seras tu là pour me veiller Est-ce que ta beauté est à vendre Est-ce que je peux me l'acheter Pour une chanson le long des lignes d'un cahier qui se demande Si nous ne sommes que poussières Les tiennes ainsi disposées Sont-elles rimes au cimetière? Je ne chante qu'à ces îles qu'on ne connait pas Sous les néons fragiles de nos amours en bois Ce ne sont pas des manières aux yeux de l' Hacienda Meme si ça m'indiffère J'ai froid Même si j'aime tes baisers Que je tremble de tout mon corps Et que mon âme a beau chercher Qu'elle n'y voit l'ombre d'un remord Est ce que la mort saura me dire Si d'autres plus belles que toi Auraient sû me faire frémir Est ce qu'il n'y a plus rien à prendre Lorsqu'on se dit que c'est fini Est-il possible qu'on attende Amour pour rien toute sa vie Si Gabriel était à table quand passera ma moitié S'en ira-t-elle sans aimer Je ne chante qu'à ces villes encore illuminées Sous les néons fragiles de nos amours tentés Ce ne sont pas des manières Aux yeux du délaissé Les autres s'indiffèrent Ils préfèrent s'aimer Et même si je mord Encore là ces lumières Et même si je m'enterre Comment sait-on le port Et même si je t'aime À m'en vider les sangs Comment sait-on l'arène Comment tuer l'amant J'ai la mémoire à vendre À mes amours d'un soir Et mes passions qu'attendent des yeux pour te voir Et même si je ment quand j'entend tes prières Et même si j'attend Mes mains dans l'univers Et même si ton ombre prétend que je la ruine Je m'audirait le nombre des amants d'Amandine