Nous trouverons dans l'ombre le visage de Dieu Des vols de colombes la voie vers d'autres cieux Tu vas voir l'absolu le réel le sublime Où l'enfer dissolu et la terre promise Car entrer sous la trappe c'est entrer dans le temple L'enfant tenant sa harpe baignera dans mon ventre J'ai commencé la mort par de la solitude Voici l'heure où je vais aussi moi m'en aller T'espère y voir de l'or? l'étoile de l'insouciance à chaque fin de siècle nait un phare qui expire Au soleil palissant là debout devant toi Perce la faible lumière l'obscurité des bois On a vidé mes yeux de ses dernières larmes Lassées des eaux acides laissons bruler la flamme Qu'est-ce qu'une goutte de pluie dans le feu des enfers J'ai forgé mon destin plus loin que tes mystères Je vais d'un pas rêveur au sentier solitaire C'est bien à mes malheurs que je prétend sourire Saviez-vous? De cette lune, quelle écriture divine La douleur d'une plume s'il lui fallait parler Ce qu'enfouit ma souffrance? Je ne sais quel nom Je pourrais lui donner je l'ai offerte à Dieu Qu'il m'en liquide un peu, les murs de l'inconscience C'est dans les jours d'automne que la nature dit vrai à ces regards voilés, les nuages pardonnent C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Cette chaleur de la mort s'incline à ne jamais Jamais ne désunir Je vous dois une larme que vous sentiez la peau Sous l'écorce mon âme dans l'abime à corbeaux Sur les maux elle soupire, l'étoffe dans un son Quand la nuit scande enfin le chant des éclairés