Calme est la ville c'est normal C'est fin juillet sous les toits On décède de chaleur on n' sort pas Puis à c'qu'il paraît dehors C'est encore pire alors Marre on se dit un peu d'air Ferait vraiment pas de mal Déjà qu' passer l'été à la capital À se traîner sous ce soleil infernal Quand d'autres voient la mer On se met À rêver qu'un peu de pluie nous tombe dessus Que descende la température On veut de l'eau qui dévale de partout, décroche les gouttières Tellement d'eau que dehors les grandes rues deviennent des rivières Qu'elle nous tombe dessus en trombe Qu'elle refroidisse la terre Qu'on dévale en radeau les grandes rues sous les coups de tonnerre Et rejoindre la mer Calme est la ville ce matin Pas de foule et pas de bruit Quelques gens qui se déplacent au ralenti On étouffe de chaleur dehors on souffre on meurt Meurt c'est le mot Les peaux pleurent sous ce soleil de plomb Qui n'en finit plus d'abattre ses rayons Ça fait des jours entiers qu'il chauffe le béton Quand d'autres voient la mer On se met À prier qu'un peu de pluie nous tombe dessus Que descende la température On veut de l'eau qui dévale de partout décroche les gouttières Tellement d'eau que dehors les grandes rues deviennent des rivières Qu'elle nous tombe dessus en trombe Qu'elle refroidisse la terre Qu'on dévale en radeau les grandes rues sous les coups de tonnerre Et rejoindre la mer Tombe la pluie tombe tombe la pluie tombe la pluie Tombe la pluie tombe tombe la pluie tombe la pluie Tombe la pluie tombe tombe la pluie tombe La pluie tombe Et y'a de l'eau qui dévale de partout, décroche les gouttières Tellement d'eau que dehors les grandes rues deviennent des rivières Il nous tombe dessus des trombes qui refroidissent la terre Et je dévale en radeau les av'nues sous les coups de tonnerre Pour rejoindre la mer