Son grand lit, ses draps, cette odeur familière Comme si, je me, couchais sur la dernière Si j'avais le droit j'aurais choisi De ne pas être moi qu'il ne soit pas lui Ces chassés-croisés qui se recoupent Tous les soirs un peu plus ternes Et puis les ombres et les étoiles Qui se mélangent entre elles Et puis les peurs et les naufrages Seront pour nous les mêmes Tout les soirs où je ne t'ai pas vu avant Cette chance de ne pas te voir plus souvent À fréquenter, l'infréquentables, On craque pour le semblable, Ces chassés-croisés qui se recoupent Tous les soirs un peu plus ternes Et puis les ombres et les étoiles Qui se mélangent entre elles Et puis les peurs et les naufrages Seront pour nous les mêmes Un degré de séparation nous tient brouillé Dans cette toile où tout est vain Un degré de séparation nous tient brouillé Dans cette toile où tout est vain Un degré de séparation nous tient brouillé Ces chassés-croisés qui se recoupent Tous les soirs un peu plus ternes Et puis les ombres et les étoiles Qui se mélangent entre elles Et puis les peurs et les naufrages Seront pour nous les mêmes