La fébrilité du grand jour Qui se dissipe trop lentement Et mon esprit et puis ses tours Qui me retiennent bien trop souvent Je laisse aller mes souvenirs Assise toute seule, je fixe le noir La peur du vide qui m'aspire Vers une possible échappatoire ♪ Les heures les minutes et mes repères Ont fusionnés jusqu'à l'effroi La peur s'insinue dans mes revers Au crépuscule il n'y a que moi ♪ Et je touche du doigt la fin Du moins j'y crois et même encore Cette douce angoisse du lendemain Que je cultive malgré mes tors Ce temps bleu qui revient en vain Cette énergie du désespoir Et la clarté lui tend la main Tout redevient, je ne sais que croire ♪ Les heures les minutes et mes repères Ont fusionnés jusqu'à l'effroi La peur s'insinue dans mes revers Au crépuscule il n'y a que moi