Dans ce corps Je perçois un coeur Qui me dévore Qui jamais s'arrête Bat toujours plus fort Longues nuits sans sommeil À regarder dehors Et quand les jours sont ternes Pour oublier je dors À l'aube Je le sens, je le sais À l'aube Je le sens, je le sais Et dans ce coeur Des coups de sang D'une étrange forme Et dans ma tête, l'euphorie Comme un marteau qui cogne On reste à la merci Du temps qui passe On perd on gagne Je m'en irai à minuit Le soleil de janvier me calme À l'aube Je le sens, je le sais À l'aube Je le sens, je le sais Je ne peux pas rester plus longtemps, tu le sais À l'aube Je le sens, je le sais