Comme une fleur qui trop tôt fût coupée Ta voix d'ange plait et te voilà surexposée Le mensonge fait naître en toi cette sombre idée de perfection Chemin solitaire qui te conduit Hélas, à l'obsession Mais c'est une voix qu'on ne saurait taire Tu chantes en vain sous les lumières À ceux qui veulent bien entendre La romance de ton temps Quand tu te retrouves seule Face à la glace Ton image pâlit Ta vie se joue À pile ou face Mais c'est une voix qu'on saurait taire Tu chantes en vain sous les lumières Avaler un poison qui te glace le sang La paix en toi jamais tu n'trouveras Et c'est une voix qu'on ne saurait taire C'est ce mensonge qui te perd Tu fuis les foules pour cacher ta douleur Ton cœur qui palpite en toi Compte les heures Sourire encore pour étouffer Tes pleurs Ta voix qui s'éteint