Il est trois heures, c'est dimanche Dans une heure, le soleil se lève Toujours cette machine qui pense Là, entre mes deux oreilles Dans cet état, je suis franche Je n'ai plus l'insouciance d'hier Avenir et souvenance touchent la même frontière Tout autour de mes yeux sont imprimés Les chemins et les parcours Bien dit "il était une fois, y a quelques années" Et s'il me reste un peu de temps pour me rattraper Pour ceux qui laissent le rêve dans les valises Qu'ils ne peuvent plus apporter Mais ce qui blesse C'est de ne pas avoir essayé Quand il ne restait qu'un été (Ta da da...) Ce matin, j'n'ai pas d'réponse J'en sais juste un peu plus qu'hier Ça ne me permet pas de prétendre Ni de te dire quoi faire Par contre, je sais ce qu'est la chance Je connais, qu'est-ce qu'un privilège? L'un, c'est ta persévérance L'autre, une sorte de mystère Et s'il me reste un peu de temps pour me rattraper Pour ceux qui laissent le rêve dans les valises Qu'ils ne peuvent plus apporter Mais ce qui blesse C'est de ne pas avoir essayé Quand il ne restait qu'un été (Ta da da...) Pour un jour ou pour ton éternité Tu porteras les atours Ils seront brodés par toi et ta destinée Et s'il te reste un peu de temps pour te rattraper Pense à ceux qui laissent le rêve dans les valises Qu'ils ne peuvent plus apporter Mais ce qui blesse C'est de ne pas avoir essayé Quand il ne restait qu'un été (Ta da da...)