Tu peux me dire des mots d'amour Tu peux m'emmener à Florence Tu me peux me prendre par la main Tu peux jouer les arrogances Tu peux me faire parler d'amour Dans les soupirs, dans les silences Tu peux me faire battre en tambour Mon coeur comme une appartenance Tu peux me jouer Romeo Tu peux jouer l'extravagance Tu peux me faire les yeux Bardot Oui je crois comme une insolence Tu peux faire chagriner mes fleurs Tu peux jouer l'indifférence Tu peux me laisser coeur en pleurs Prisonnier de ton absence Ne me dis pas que tu m'aimes Puisque toujours l'amour s'enfuit Si les mots sont toujours les mêmes Qu'ils se disent autant qu'ils s'oublient Ne me dis pas que tu m'aimes Ne me fait pas couler la pluie Si l'amour c'est toujours la même Qu'il s'efface autant qu'il s'écrit Tu peux me faire des Traviata Des Butterfly sur Barbara Tu peux me faire des opéras En dessous du balcon, tu vois Tu peux me faire Reine Margot Tu peux me peindre des châteaux Sous le pinceau, le couteau Tu peux me sculpter la Milo Tu peux me chanter du Verdi Tu peux perler tes yeux de pluie Tu peux me faire des tragédies De nos racines des comédies De l'art, jusqu'au pont des arts Tu peux me raconter l'histoire De cela qui par leurs regards Savent faire de la fin le départ Tu peux m'emmener en Toscane Tu peux me refaire Caravage Tu peux m'emmener comme une gitane Dans un flamenco à Carthage Tu peux bien me chanter la messe Sur des gondoles qui nous confessent Que la fin de notre histoire Restera dans nos mémoires Non ne me dis pas que tu m'aimes Puisque toujours l'amour s'enfuit Si les mots sont toujours les mêmes Qu'ils se disent autant qu'ils s'oublient Ne me dis pas que tu m'aimes Ne me fait pas couler la pluie Si l'amour c'est toujours la même Qu'il s'efface autant qu'il s'écrit Non ne me dis pas que tu m'aimes Puisque toujours l'amour s'enfuit Si les mots sont toujours les mêmes Qu'ils se disent autant qu'ils s'oublient Non ne me dis pas que tu m'aimes Non ne me dis pas que tu m'aimes Non ne me dis pas que tu m'aimes