Ayant tant donné à l'éclat du lys Par son sang et sa vie épanchés Ayant tant vu, vécu et emporté Au nom de l'éternel Auquel son sort se scelle La peur ombrant son cœur Les chœurs dans l'air vibrant Enfiévrant veines et sens Main serrée sur hampe ternie Chandelle qu'un souffle dérobe de sa flamme Les Dames droites à ses côtés Dans la plus pieuse des attentes Bonté et tristesse enchevêtrées En une sentence de fatalité Douces voix au cœur Éteignent les braises de ses yeux Quelques mots effleurent Les vieilles peurs Révèlent la fin de ses vœux Dans le froid des fossés Seule au milieu de tous Sa quête achevée Ses espoirs au passé