La nuit porte les peurs aux tréfonds de l'âme Aux tréfonds de l'âme cernée Droite et fière au procès dans la tour Dans la tour couronnée La noirceur s'acharne sur sa flamme Sur sa flamme hésitante Sa citadelle d'espérance aux fêlures menaçantes Confond la malice des imposteurs Tel le pieu fiché constante et ferme resterait Honneur sauf n'épargne pleurs Par la relapse nulle grâce d'une sentence Dernier vertige sans recours ni pénitence ♪ Les regrets sont braises au vent Que la Seine emporte à l'aval des peines Dans l'éclat d'une aube libérée des nuées nocturnes Par les monts où résonnent d'anciennes chevauchées Aujourd'hui apaisées à la lueur du levant La douceur des brises des marches Loin des pierres grises et des fers au corps Un hêtre frissonne aux mélancolies guerrières L'ombre a fuit le champ d'azur et de lumière Et dans la pénombre des chênaies Silence ou murmure Jehanne est sur les lèvres Voix tues, chants éternels