Délirant, l'oeil hagard, Je cherche au gré du trou noir, Cet air au loin qui me gèle, Délivrant l'irréel. Je sens l'heure que le temps va figer. Je sens l'heure emporter l'instant brisé... Sans un exutoire. M'éveillerais-je autre part, Consciente du rêve qui m'égare, Consciente du corps qui me scelle Dans l'irréel? Je sens l'heure que le temps va figer. Je sens l'heure m'emporter... Le long du couloir. Et j'observe le bleu d'une ère s'éloigner... Quand se crève l'éclat du miroir, Ses reflets blafards, D'une vie dérisoire, D'un monde illusoire... Je sens l'heure que le temps va figer. Je sens l'heure emporter l'instant brisé.