Je la connais trop bien, l'épouse de mes jours Sous son immense dôme elle semble m'accueillir Chaque fois que j'y entre c'est un nouvel amour Ce sont mille beautés que je veux lui cueillir Elle ne m'appartient pas, douce vertigineuse L'insaisissable danse, je l'observe et l'apprend Galopante, sensible, tourmentée et anxieuse La valse imprévisible qui se fout bien des temps Oh oh comme c'est grand Je veux me perdre encore dans autant de splendeur Oh oh Et que son chant Remplisse tout mon être jusqu'au jour où je meurs Ne fait pas de faveur à qui entre chez elle Il faut lire son humeur et lui parler tout bas Je prête mon oreille à tout ce qu'elle révèle Et je goûte un instant à la bonté qu'elle a Et si je me retrouve à l'ombre de sa voix Que je baisse ma garde et me repose un peu Si ses ténèbres tombent je m'éveille dans l'effroi Et elle sorcière sombre ne me quitte pas des yeux Oh oh comme c'est grand Je veux me perdre encore dans autant de splendeur Oh oh Et que son chant Remplisse tout mon être jusqu'au jour où je meurs Oh oh comme c'est grand Je veux me perdre encore dans autant de splendeur Oh oh Et que son chant Remplisse tout mon être jusqu'au jour où je meurs Oh oh Et que son chant Remplisse tout mon être jusqu'au jour où je meurs