Assis sur un banc le nez en l'air À méditer sur le temple de l'éphémère À regarder les camions attendre notre bus Et crachent les cheminées productivité toujours plus De quoi on a l'air l'air de rien De quoi on a l'air l'air de rien Assis sur un banc les pieds dans la poussière À respirer la même bonbonne d'air À regarder les fauchés s'essoufler peu à peu Et crachent les cheminées productivité toujours plus De quoi on a l'air l'air de rien De quoi on a l'air l'air de rien Assis sur un banc Puis face contre terre