Libéré du cercle des temps et de ces lois sans fin Je flotte tel un ange dans ce douloureux essaim. Goûte à celui qui berce Goûte à celle qui perce Cette ivresse d'ombre qui ouvre l'infini Ce voile blanc qui tombe et tue l'envie. Aujourd'hui je vois l'insensé, le néant Cette futile rage qui nous sert d'écran La beauté, la laideur, la pureté et la peur Drôle de jouet que ce monde de pleurs. Le chemin n'est que souffrance La lumière qu'espérance. Elle approche, elle m'attire Elle se glisse près des rires Mais je ne suis qu'un ver impuissant Au centre de ces beaux draps blancs. C'est la seule qui m'aura fait vivre...