Cernes bleutés sous ses yeux Idées bleues y porteront une larme ou deux Dissolue dans ses pleurs La douleur s'empare peu à peu de son cœur C'est comme si les bleus qu' t'avais laissés sur lui S' frayaient un chemin jusqu'à ses paupières toutes les nuits Celles qu'elle passait à étreindre ton ombre Encombre ses songes dans la pénombre Sombres nuits blanches Sombres nuits blanches Elle aimerait te mépriser, mais de toi elle reste éprise, encore Toujours sous ton emprise Alors elle prends d'quoi t'oublier Ton sourire part en fumée Pour effacer ton souvenir elle fume mais Sentiment d'éternité éphémère Saveur amère au bord d' ses lèvres Son vœux d'amour n'est que chimère Sentiment d'éternité éphémère Saveur amère au bord d' ses lèvres Son vœux d'amour n'est que chimère Sombres nuits blanches Sombres nuits blanches Peut-être bien que toutes les larmes qu'elle avait pleurées Avaient fini par diluer l'univers Océans célestes, dessinés par sa tristesse Le dessein d'une existence trop terrestre Trop terrestre